Palettes et emballages : Comment concilier environnement et maîtrise des coûts ?

Depuis plusieurs mois, des tensions inédites ébranlent le marché de la palette bois. Un contexte dans lequel les entreprises doivent à la fois faire face à la pénurie, à l’augmentation des coûts, et répondre aux exigences environnementales.

C’est à l’occasion de la Table Ronde, organisée par Supply Chain Village, que Opalean est intervenue sur ces problématiques, ainsi que les enjeux économiques et environnementaux liés aux emballages. Ce débat a permis de mettre en avant les différentes solutions qui s’offrent aux entreprises afin de concilier ROI et RSE.

1. Quels types de supports en fonction des besoins ?

En matière de transport, les palettes bois, plastique et autres agrès restent indispensables pour acheminer les marchandises. Chaque support de manutention possède ses avantages et inconvénients en matière de sécurité, budget, automatisation des entrepôts et économie circulaire… La question du choix se pose alors : vers quel support s’orienter tout en prenant en compte les besoins des entreprises ?

Les palettes type EPAL ont l’avantage d’être fabriquées à partir de bois issu de forêts gérées durablement, conformes aux standards environnementaux. De plus, avec une gestion des flux bien maîtrisée, alliant réutilisation et réparation, elles sont l’un des piliers du schéma d’économie circulaire.

Les palettes plastique, plus légères et plus robustes, possèdent une durée d’usage supérieure à celle de la palette bois (jusqu’à 50 rotations contre 30 pour les palettes EPAL). Par contre, elles ne répondent pas aux normes des entrepôts automatisés et la question se pose quant à leur fabrication, puisqu’elles nécessitent une quantité d’énergie importante et sont issues du pétrole.

Parfaitement adaptées aux formats sur mesure, les palettes et emballages carton sont indéniablement les plus légers du marché : un avantage de taille pour le fret aérien international. Toutefois, même si le carton possède une empreinte carbone peu élevée, l’emballage est généralement détruit après une utilisation unique.

Quel que soit le type de support de manutention choisi, il est indispensable de tracer précisément ses flux pour optimiser sa durée de vie, accroître son nombre de rotations et rentabiliser son coût d’usage.

2. Maîtriser les flux pour réduire les coûts

L’enjeu lié à la gestion des agrès est sous-estimé par les entreprises !
Généralement, les flux de palettes et leur reverse associée sont gérés en silo¹, via une multitude de fichiers Excel. Avec ce mode de fonctionnement :

“un chargeur perd en moyenne entre 10% et 15% de ces supports, un taux de perte qui peut atteindre jusqu’à 30% dans certains cas”

précise Thierry Sustar. Si on prend l’exemple d’un industriel qui expédie 1 million de palettes par an dans le cadre de ses activités, cela représente 20 millions d’euros d’encours liés à cet asset. 

Il est indéniable que la question du prix et celle de la disponibilité impactent énormément les entreprises, qui cherchent à ré-utiliser au maximum leurs assets et prolonger leur utilisation. Un contexte dans lequel les solutions digitales, comme Opalean, apportent une réponse concrète car elles permettent de mettre sous contrôle la gestion des flux.

En effet, Opalean est une plateforme collaborative qui optimise la traçabilité des palettes au sein de la supply chain, en réconciliant les flux physiques avec les flux informatiques. Interfacée avec les différents systèmes de gestion (TMS ou WMS), elle facilite la coordination entre l’ensemble des partenaires, qu’ils soient chargeurs, transporteurs ou prestataires logistique. La gestion des données en temps réel permet de réduire le temps passé par les opérateurs et divise par deux le besoin d’achat en palettes neuves. En moyenne, Opalean permet de récupérer jusqu’à 20% de palettes supplémentaires comparé à une gestion traditionnelle en silo.

Si la maîtrise des coûts et la rentabilité des supports restent des facteurs déterminants, les enjeux environnementaux prennent le pas dans les décisions d’achat des emballages.

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3. Un nouvel objectif : allier ROI et RSE

Sous la pression du cadre légal et des consommateurs, les industriels prennent conscience des nouveaux enjeux environnementaux, et sont incités à repenser leurs usages vers un mode de gestion plus vertueux.

C’est le cas de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, dite loi Agec², qui prévoit de réduire les emballages plastique à usage unique. À échéance 2025, tout industriel n’ayant pas mis en place une économie circulaire pour la gestion de ses emballages sera soumis à une éco-contribution. Dans ce contexte, la traçabilité des flux prend tout son sens car si les fabricants sont capables de recycler les palettes et autres supports en plastique, leur taux de perte reste encore élevé.

Le mode de gestion collaboratif proposé par Opalean permet de réduire la perte des emballages. Grâce aux outils de supervision, le chargeur identifie les zones de rétention et les stocks de supports disponibles. Il est donc en mesure de mobiliser ses propres agrès pour mieux les réutiliser. La plateforme garantit la qualité de la donnée partagée, en temps réel, et une maîtrise de la boucle d’économie circulaire. Une solution qui s’adapte aux palettes bois ou plastique et également à tous types d’agrès, puisque la plateforme gère aujourd’hui plus de 80 références d’emballages différents.

En conclusion, quels que soient les supports utilisés la règle reste la même: “Réduire, Réutiliser et Recycler”, avec comme impératif la maîtrise de la donnée. Les entreprises qui s’adapteront à ces nouveaux usages seront en mesure de réaliser des économies, de verdir leur logistique et de répondre aux nouvelles exigences des consommateurs.

Aujourd’hui, Opalean est reconnue sur le marché pour répondre à la fois aux enjeux économiques et environnementaux. La solution a d’ailleurs été labellisée par Solar Impulse, qui certifie des technologies respectueuses de l’environnement et financièrement rentables.

👉 N’hésitez pas à contacter notre expert thierry.sustar@opalean.com, pour en savoir plus !

1. silo : mode de gestion dans lequel chacun a sa propre donnée, qu’il compare à celle de son partenaire d’échange.
2. la loi AGEC : prévoit une réduction des emballages plastique à hauteur de 20 %, dont la moitié au moins par recours au réemploi et à la réutilisation; et incite à recycler 100% de tous les emballages plastique d’ici 2025.

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